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PARIS, 28 fév 2007 (AFP) - Quelques centaines de salariés de la métallurgie ont manifesté mercredi à l'appel de la CGT devant le ministÚre de l'Emploi et le Medef, pour défendre le principe d'un départ anticipé "amiante" et une retraite anticipée pour "travaux pénibles", a constaté un journaliste de l'AFP.<br />
"Nous sommes là pour demander une négociation franche car aujourd'hui, les possibilités de départ en retraite anticipée pour les travaux pénibles et exposés sont de plus en plus bloquées. La colÚre monte quand les gens s'aperçoivent qu'il n'y a plus de systÚme pour partir", a déclaré à l'AFP, Yves Bongiorno, responsable fédéral CGT.<br />
"Le travail doit redevenir un lieu de la construction de l'humain et non de sa destruction", a ajouté M. Bongiorno, estimant à environ 500 le nombre de manifestants.<br />
DerriĂšre des banderoles dĂ©nonçant l'"amiante qui tue" et soulignant "l'urgence du droit Ă une retraite anticipĂ©e Ă 55 ans pour les travaux pĂ©nibles", les manifestants ont parcouru les 500 mĂštres sĂ©parant le ministĂšre de l'Emploi du siĂšge du Medef (patronat) oĂč des dĂ©lĂ©gations ont Ă©tĂ© reçues.<br />
Les entreprises Valeo, Renault, Eternit, Arcelor et une forte délégation de l'Andeva (Association nationale de défense des victimes de l'amiante) étaient représentées.<br />
Une négociation patronat-syndicats sur la pénibilité au travail, prévue dans le cadre de la loi Fillon sur les retraites, est au point mort depuis prÚs d'un an et doit reprendre début avril. (Hits: 3069) |
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